L’essor des contrats en Unités de compte (UC) s’inscrit dans un contexte économique marqué par la faiblesse des taux et dans un environnement réglementaire particulièrement dense. La filière est ainsi traversée par de multiples projets, notamment liés au processus de gestion des UC. C’est l’un des points abordés lors de la conférence débat* organisée par SeaBird en décembre dernier et consacrée aux challenges que représentent pour les assureurs le développement de la filière UC. Il est ressorti des débats que la contrainte principale dans le processus de pilotage des Unités de compte est la nécessité d’avoir un adossement Actif-Passif (ou congruence) le plus précis possible.

Une telle contrainte, commune à tous les acteurs du secteur quels que soient leurs politiques d’offre et de distribution, comporte un certain nombre de difficultés opérationnelles, telles que la fréquence de valorisation, le cut off… Ces difficultés sont encore accrues avec le développement de supports à liquidité plus réduite et l’explosion de la commercialisation de supports dits à fenêtres de commercialisation.

Une politique de référencement claire et partagée

Dans ce cadre, une politique de référencement claire et partagée par les différentes parties prenantes (back et middle office, investissement, juridique…) est essentielle pour garantir un pilotage optimal front-to-back, et de ce fait, assurer le meilleur adossement possible.

Aujourd’hui, les dépositaires jouent un rôle clé dans ce processus, à la fois pour assurer le volet réglementaire, mais aussi pour mécaniser certains processus opérationnels, afin de libérer du temps aux équipes en interne dont le travail peut alors davantage être orienté vers l’analyse et le contrôle. Certains sujets récurrents nécessitent en effet un suivi particulier, à l’image des OST (Opérations sur titres), des titres non traditionnels et moins liquides ou encore des changements d’allocation massifs dans le cadre des gestions pilotées ou profilées.

L’architecture des SI dans le processus de gestion et le pilotage des UC nécessite une imbrication entre différents systèmes d’information en raison de la transversalité des sujets à traiter. En ce qui concerne la chaîne de distribution, la digitalisation s’est très largement imposée, tant en souscription que dans la relation client et le conseil.

En parallèle, les compagnies arbitrent entre le développement de solutions internes et l’utilisation de progiciels de marché, pour lier les divers Systèmes d’Information en fonction de la complexité de l’activité nécessaire pour gérer l’ensemble de la chaîne Front-to-Back.

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* «Développement de la filière UC : quels challenges pour les assureurs ? » Conférence-débat du 7 décembre 2017